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L’intelligence économique commence par une veille intelligente

Outils de recherche payants à l’heure de la recherche booléenne « augmentée »

Carole Tisserand-Barthole
Bases no
367
publié en
2019.02
714
Outils de recherche payants à l’heure de la recherche ... Image 1
Outils de recherche payants à l’heure de la recherche ... Image 1

La recherche d’information et notamment ses outils et méthodes, ne cesse d’évoluer. C'est le cas avec les outils gratuits dont nous avons fait un panorama dans le dernier BASES (la recherche d'information au mille visages). Il est temps maintenant d’aborder la question des outils de recherche payants comme les serveurs, bases de données ou agrégateurs de presse.

Car si le paysage des acteurs n’a pas tant changé au cours des dernières années, à l’exception des nouveaux outils liés à l’exploration du Web ouvert et des médias sociaux, les technologies et la façon d’utiliser les outils de recherche professionnels payants ont quant à elles beaucoup évolué.

Contrairement aux outils gratuits, qui pour certains, délaissent complètement la recherche booléenne, la grande majorité des outils professionnels payants la conserve à la base de leurs produits. Mais on voit apparaître de plus en plus de fonctionnalités et méthodes qui viennent l’enrichir et la compléter, souvent liées au développement de l’intelligence artificielle. C’est ce que nous allons explorer dans ce numéro.

Contrairement aux outils de recherche gratuits qui proposent de plus en plus de résultats personnalisés et une sélection d’informations jugées pertinentes, les outils payants permettent encore généralement d’effectuer des recherches « neutres » et d’accéder réellement à l’ensemble des informations et documents indexés par l’outil.

Nouveaux publics, nouveaux modèles

A l’origine, les outils de recherche payants comme les serveurs, bases de données ou encore agrégateurs de presse s’adressaient quasi-exclusivement à des professionnels de l’information.

Or ce n’est uniquement plus le cas aujourd’hui. Chez certains acteurs histo­riques, les professionnels de l’information sont mêmes devenus minoritaires dans leur base de clients au profit des professionnels de la communication, du marketing, des chercheurs, etc.

Et c’est sans compter sur le fait que les nouveaux outils de recherche payants dédiés notamment au web ouvert et aux médias sociaux n’ont pas du tout été développés pour les professionnels de l’information mais avant tout pour des professionnels de la communication ou du marketing.

Rien d’étonnant donc à ce que ces acteurs proposent aujourd’hui des interfaces en apparence plus simples et intuitives pour répondre aux attentes de ces nouveaux publics, peu familiers des requêtes booléennes complexes.

Malgré tout, on constate que la recherche booléenne reste souvent au cœur du réacteur et que les opérateurs de recherche et les fonctionnalités de recherche avancées n’ont que très rarement disparu.

Mais de nouveaux modes de recherche, souvent intéressants et complémentaires de la recherche booléenne classique, ont fait leur apparition, certains notamment liés à l’IA.

Quelle est aujourd’hui la place de l’intelligence artificielle dans les outils de recherche payants ? Risque-t-elle de tuer la recherche booléenne classique ? Et comment interroger au mieux ces banques de données professionnelles  aujourd'hui ?
Nous sommes allés à la rencontre des différents acteurs pour en savoir plus.

On trouvera donc dans ce numéro les témoignages d’acteurs centraux dans le paysage de l’information professionnelle comme Factiva, Press’Edd, Minesoft (Patbase), STN, Scopus, Web of Science, Questel (Orbit) ou encore TotalPatentOne (LexisNexis).

Deux acteurs, LexisNexis avec Newsdesk et Nexis et EBSCO n’ont malheureusement pas été en mesure de répondre à nos questions dans le cadre de ce numéro mais leurs témoignages paraîtront dans un de nos prochains numéros. 

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