A l’occasion de la dernière réunion annuelle du CFIB (Club francophone d’information brevet), Marie-Pierre Vidonne, directrice du cabinet suisse Innovea, a fait un fort utile tour d’horizon des possibilités de libre accès (open access) à la littérature scientifique.
Ces problématiques sont apparues peu après que les articles scientifiques soient devenus disponibles sous forme électronique. S’est, en effet, alors posé le problème des modalités de leur accessibilité.
D’un côté, un grand nombre de chercheurs considéraient que leurs publications devaient être accessibles le plus facilement et le plus librement possible, et gratuitement, afin d’optimiser et d’accélérer le développement de la science, considérant que, pour une bonne part, leurs recherches avaient été financées par des fonds publics.
De plus, les chercheurs des pays les moins développés se plaignaient de ne pouvoir accéder à nombre d’articles scientifiques publiés dans les revues payantes, leurs universités ayant des budgets d’abonnement beaucoup plus restreints que les universités occidentales.
De leur côté, les éditeurs défendaient leur modèle traditionnel, continuant à vendre les articles qu’ils publiaient, mettant en avant leurs prestations telles que la sélection des articles, la gestion de leur évaluation, la gestion de leurs modifications éventuelles et tout leur travail d’édition d’autant qu’ils ne facturaient rien aux auteurs, sauf d’éventuels suppléments pour des prestations spécifiques.
Ces problématiques sont toujours d’actualité.
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