Ces derniers temps, la compliance se voit accorder une place de plus en plus importante dans les entreprises, notamment dans celles à vocation internationale.
Cette notion est encore peu répandue en France, d’où l’indigence de la traduction parfois utilisée, le terme anglo-saxon étant privilégié : « la conformité », qui s’entend comme la conformité à des lois, des réglementations et à des règles spécifiques à chaque secteur.
La difficulté de traduction rejoint la difficulté à définir très précisément la notion de « compliance », tant celle-ci a du mal à se situer dans un environnement uniforme et figé. Elle ne fait l’objet d’aucune norme définie de façon universelle, du moins dans la pratique.
Une définition « par la négative » semble dans ce contexte plus appropriée. La conformité pourrait être définie comme « le contrôle du risque de non-conformité » d’une organisation par rapport à des dispositions financières, législatives ou réglementaires ou de normes professionnelles et déontologiques, une non-conformité générant un risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative, ou d’atteinte à la réputation.
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