Cette conférence rassemblait Julie Egal (Market & competitive intelligence, Innovation, chez un grand acteur du tourisme en France), Frédéric Martinet (Consultant veille et intelligence économique, Fondateur, Actulligence Consulting), Thierry Lafon (Chargé d’analyses stratégiques, La Poste), Alfred Huot de Saint Albin (Secrétaire général, AEGE1) et Carole Tisserand-Barthole (rédactrice en chef de BASES et NETSOURCES).
Anne-Marie Libmann, directrice opérationnelle chez FLA Consultants, animait le débat.
Anne-Marie Libmann a souhaité introduire le débat avec une assertion amusante, le slogan d’une publicité Factiva datant d’il y a plusieurs années, indémodable néanmoins : « La triste vérité : sur Internet, l’info est gratuite. Et vous en avez pour votre argent” ».
Quelle résonnance dans le monde d’aujourd’hui ?
Pour tous les participants, il est clair que ce slogan est toujours d’actualité. Même s’il s’appliquait à l’époque à l’information presse et à l’actualité, comme le rappelle Carole Tisserand-Barthole, ce constat est tout aussi valable pour la surveillance du Web et des médias sociaux. Les outils gratuits sont généralement bien plus chronophages que les plateformes payantes et offrent généralement des fonctionnalités plus limitées.
Julie Egal a quant à elle rappelé la loi de Nolan pour la recherche d’information : une information ne peut pas être à la fois de bonne qualité, pas chère, et obtenue rapidement.
Pour Frédéric Martinet, “si c’est gratuit c’est que vous êtes le produit.” La gratuité est une vue de l’esprit. A cette époque de « fake news » et de manipulation de l’information, il est toujours plus important de disposer de médias financés par leurs lecteurs pour la qualité de l’information et non pas par un parti politique ou par des industries pour y véhiculer des messages qui leur seraient utiles.
Thierry Lafon a ensuite proposé une typologie intéressante des outils gratuits qui peuvent être :
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