Créé en 2011, Visibrain se présente comme une plateforme de veille de médias en ligne. Sa particularité est qu’elle s’appuie sur Twitter uniquement pour pouvoir surveiller l’ensemble des médias et des blogs, hormis les forums.
Pourquoi Twitter ? D’après les mots de l’un des cofondateurs de la société, Jean-Christophe Gatuingt, ce réseau social est le « système nerveux du web » expliquant par-là que se retrouvent sur une même plateforme des personnes aux profils très différents (médias, journalistes, influenceurs, communautés, etc.) qui s’expriment de manière illimitée et relaient en volumes très importants du contenu de diverses natures (textes, vidéos, photos, audio).
Du côté du géant américain Google, l’actualité ne manque pas aussi bien au niveau du moteur de recherche que de ses autres services.
L’entreprise travaille actuellement sur un algorithme pouvant deviner où une photo a été prise même quand l’utilisateur a désactivé la géolocalisation (et notamment supprimé les données exif qui fournissent ces informations de localisation). Pour le moment, le système arrive à reconnaître le continent dans 48% des cas, le pays dans 28 % des cas, la ville dans 10% et la rue dans 3.6% des cas. Il faudra encore un peu de travail avant que le concept présente un réel intérêt.
Sur le moteur Google images, les internautes peuvent désormais bookmarker les images qui les intéressent (seulement aux Etats-Unis pour le moment).
Enfin, YouTube a ajouté une nouvelle fonctionnalité permettant de flouter des zones sur une vidéo. Cette fonctionnalité n’est bien sûre accessible qu’aux personnes propriétaires de la vidéo souhaitant la charger sur YouTube.
On le sait, Google indexe les documents au format PDF, mais ce que l’on sait moins, c’est qu’il les met peu souvent à jour (c’est-à-dire qu’il ne retourne pas souvent pour crawler un même document) car il considère que les documents PDF sont des documents « stables » qui sont rarement modifiés ou mis à jour. Ce n’est donc pas en passant par Google que l’on pourra surveiller efficacement les changements sur un document PDF.
A l’automne 2015, Twitter a ouvert au grand public son outil de curation de contenu appelé -sans grande originalité- Curator (qui n’a absolument rien à voir avec l’outil de curation français El Curator).
L’outil déjà accessible à une poignée de professionnels depuis mai 2015, a pour ambition de répondre à un besoin majeur des professionnels de l’information : la possibilité de mettre en place des requêtes complexes afin de pouvoir trouver l’information pertinente sur Twitter et de la diffuser ensuite.
Highwire Press, l’agrégateur qui indexe des millions d’articles de publications scientifiques et académiques a récemment signé un partenariat avec TrendMD, un moteur de recherche de recommandation qui a pour vocation à être utilisé au niveau des résultats d’Highwire.
Depuis le début de l’année 2016, Proquest et l’ISSN (International Standard Serial Number) collaborent afin d’améliorer la diffusion des revues numériques. L’un de leurs objectifs est d’identifier toutes les revues actives ne disposant pas de numéro ISSN et de leur en attribuer un.
Radarly est un outil de surveillance du web qui a vu le jour en 2012. Il a été conçu par la société Linkfluence qui depuis 2006, s’est fait connaitre en tant qu’institut d’étude « 2.0 », pionnier de l’analyse sociologique du web, à une époque où le concept-même de web social était encore balbutiant.
Radarly arrive régulièrement dans le top des meilleurs outils de social monitoring. Certains blogueurs l’ont même qualifié de « Rolls-Royce de la veille sur le web social »1 Et de fait, l’un des principes qui ont présidé à sa conception est d’extraire « le meilleur de la veille et de l’IE » pour la collecte et l’analyse des données et « le meilleur du web » pour l’interface et le design.
La pratique de la veille s’était jusqu’à ces dernières années exercée principalement sur la presse, considérée comme le principal vecteur d’information d’actualités.
La surveillance de cette presse passait par des moyens très élaborés, que ce soit via les grands agrégateurs pour les media « print », ou les plates-formes spécifiques pour les media sur le web.
L’arrivée des réseaux sociaux a perturbé le jeu, en introduisant une nouvelle matière première informationnelle. La vision que l’on a de ces réseaux, au départ considérés comme de purs moyens d’échange et de dialogue pour différentes communautés, ne peut manquer d’évoluer devant la richesse d’informations qu’ils contiennent et véhiculent.
Pour poursuivre notre série d’articles sur les outils de veille orientés médias sociaux nous nous intéresserons à la solution Digimind Social, lancée en octobre 2013 par l’éditeur français.
Plus globalement, Digimind, « leader en social media monitoring », est connu pour ses deux logiciels : Digimind Social et Digimind Intelligence.
A ce jour, l’entreprise compte plus de 200 clients et est présent en France comme à l’international, et ce dans plusieurs secteurs (Télécoms, Banque et Assurance, Pharmaceutique, Retail, Tourisme). Elle a récemment été sélectionnée dans le nouveau Top 100 des sociétés du Digital Content.
Mention est un outil de veille qui existe depuis maintenant 3 ans. La plateforme est disponible en français, anglais, espagnol et allemand et accessible sur le Web et supports Android et Ios.
L’entreprise créée par cinq français Arnaud Le Blanc, Didier Forest, Thibaud Elzière, le fondateur de fotolia.com et Quentin Nickmans, cofondateur du site e-founders, dispose désormais de bureaux à Paris et New-York et compte plus de 3 000 clients business et 400 000 utilisateurs.
La plateforme est utilisée dans plus de 100 pays mais plus de 50 % de leurs clients se trouvent aux Etats-Unis.
Après l’analyse de Sindup et Synthesio dans le numéro précédent de Netsources, nous continuons notre exploration des plates-formes de surveillance des médias sociaux avec Meltwater, dont l’outil est l’un des plus en vue du marché à une échelle mondiale.
La société Meltwater, d’origine norvégienne, a été fondée en 2001. Elle est implantée dans 55 pays, son siège principal étant à San Francisco. Elle emploie 1000 personnes et compte 24.000 clients.
Il y a encore quelques années, surveiller les médias sociaux ou effectuer des recherches ponctuelles dans ces sources (à l’exception des blogs et forums) ne relevaient pas d’une absolue nécessité pour les professionnels de l’information.
Bon nombre d’entre elles avaient alors l’image de ressources peu fiables et non professionnelles où le contenu publié relevait quasi-exclusivement de la vie privée et présentait donc un intérêt des plus limité dans un cadre professionnel. Le principal intérêt d’une veille sur les médias sociaux tenait alors de l’e-réputation et de la surveillance de marques et avis de consommateurs.
L’outil a été lancé en 2009 et se présente comme une « plateforme de veille stratégique, e-réputation et intelligence économique » qui surveille aussi bien des sources classiques que les médias sociaux.
L’entreprise est basée à Angers et a été fondée en 2004 par son dirigeant actuel, Mickaël Reault.
Il n’est pas possible de commencer cette rubrique sans débuter par Google, dont l’actualité est chargée.
Récemment, l’un des porte-paroles de Google a annoncé lors de la conférence SMX Advanced de Seattle (les 2 et 3 juin derniers) que le moteur n’indexait pas toutes les urls rencontrées lors de son exploration. Google aurait ainsi accès à plus de 30 mille milliards d’urls mais n’aurait pas la capacité de stocker un tel volume.
Lors d’une recherche sur le moteur, il faut donc bien garder à l’esprit que Google ne lancera pas la recherche sur l’intégralité du Web mais une partie seulement.
Toujours au niveau de la recherche, le géant du Web vient d’annoncer que dans 10 pays (dont les Etats-Unis et le Japon), le nombre de recherches sur téléphones mobiles dépassait désormais le nombre de recherches sur ordinateurs ou tablettes. La firme ne donne malheureusement aucune indication sur les 8 autres pays.
La veille sur les réseaux sociaux est devenue en quelques années l’un des angles majeurs du processus de veille, se limitant au départ au giron des spécialistes de l’information « purs et durs » pour atteindre désormais les départements marketing et les community managers.
Nécessité d’identifier les influenceurs, désir d’obtenir une information pertinente, volonté d’analyser les retombées d’une campagne publicitaire… les raisons de cet intérêt sont nombreux, et il paraît peu probable que celui-ci se tarisse. Conséquence logique, les outils dédiés à la veille sur les réseaux sociaux ne cessent d’affluer.
Christophe Deschamps, consultant et formateur en veille stratégique, intelligence économique, social KM et mindmapping, vient de relancer son site Outils Froids (http://www.outilsfroids.net), à la devise toujours aussi percutante et d’actualité « Un jour sans veille est un jour sans lendemain ».
On se réjouira que ce blog, démarré en 2003, revienne enrichir les pratiques et alimenter la réflexion des professionnels et de tous les usagers de la veille et des outils sociaux.
Lorsque la liste de ses abonnements ou de ses abonnés s’allonge, un utilisateur de Twitter ou Facebook peut difficilement capter toute l’information de valeur ou filtrer le plus important dans l’ensemble des flux qui s’agrègent. Nuzzel, s’intégrant avec Twitter et/ou Facebook, peut à cet égard apporter une véritable aide, qui permet de visualiser les articles les plus partagés par les communautés d’amis et de leurs followers sur ces réseaux sociaux.
Sur le dashboard de l’outil, quatre options sont disponibles, la visualisation des news partagées par ses amis, la visualisation des news des amis de ses amis, la suggestion de news éventuellement ratées lors de la consultation des news (ici l’algorithme de sélection n’est pas limpide) et le rappel des news lues récemment.
Monitory est un outil de veille à la fois particulier et très spécialisé, puisque son objectif est de surveiller le statut d’un site internet.
Très simplement, on commence d’abord en créant son compte puis en indiquant les sites internet que l’on veut placer sous surveillance.
Lorsqu’un crash serveur ou tout autre facteur entraine l’arrêt du fonctionnement du site, Monitory prévient l’utilisateur par le biais d’un email, d’un tweet ou même d’un sms.